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Armelle
9 juillet 2012

La Fille Mal Gardée

Ballet en deux actes

Artists-of-The-Royal-Ballet-in-La-Fille-MAl-Gardee-photo-Bill-Cooper-©BC200604200422


Distribution
Musique : Louis Joseph Ferdinand Hérold
Chorégraphie : Frederick Ashton


Myriam Ould-Braham (Lise)
Josua Hoffalt (Colas)
Stéphane Phavorin (Mère Simone)
Pierre-Arthur Raveau (Le joueur de flûte)

 

 

 

La-Fille-mal-gardee_Myriam-Ould-Braham_Josua-Hoffalt_2_2012_mLa petite histoire
« La fille mal gardée » est le plus ancien ballet d’action connu du répertoire français tout en étant le premier ballet moderne. Créé au Grand-Théâtre de Bordeaux (1789) quelques jours seulement avant la Révolution française. Son succès est immédiat et la pièce fait rapidement le tour de l’Europe et des Etats-Unis. L’oeuvre, fraîche et joyeuse, se déroule à la campagne et conte l’amour empêché de Lise pour Colas. Pour la première fois, l’argument ne concerne ni dieux ni héros antiques et il s’agit désormais de raconter une histoire en mimant l’action. C’est dans la version de Frederick Ashton, créée pour le Royal Ballet de Londres en 1960, que « La fille mal gardée » revient au Palais Garnier en 2007. Sur une musique de Louis Joseph Ferdinand Hérold, réorchestrée par John Lanchbery, le chorégraphe conçoit un ballet d’une extrême virtuosité, plein d’humour, de tendresse et de gaîté, redonnant vie à la pastorale de Dauberval.

 

Stephane_Phavorin_Fille_mal_gardee

A propos de ce ballet
Une intrigue toute maigre : Lise aime Cola qui l’aime aussi. Mais sa mère veut qu’elle épouse Alain, fils d’un riche paysan. Au milieu de cette folle histoire, la mise en scène vient piocher ça et là des scènes de la vie quotidienne du village (c’est qu’il faut bien tenir 2h quand même !) : allons nourrir les poulets, allons moissonner, prenons un orage sur le coin de la figure…
On en aurait presque envie de chanter « Y’a quelque chose dans son regard d’un peu fragile et de léger comme un espoir… » Malgré cette simplicité extrême, la magie prend. L’essentiel ici ne réside pas dans le récit mais dans tout le reste. Comme on dit « le texte est un prétexte ».

Le ballet s’ouvre sur l’arrivée de poulets géants : nous voilà dans l’ambiance ! A eux seuls, ils valent le déplacement. Plus tard on aura un poney en guise de cheval (bonjour les proportions !) Ce ballet est truffé de détails burlesques bien sentis. Rien n’est laissé au hasard. Les chorégraphies sont magnifiques et les danseurs excellents. On rit, on a la larme à l’œil, on admire le levé de jambe de Josua (il est plus souple que moi, oups !). Les personnages sont travaillés avec subtilité. Ici, on n’en fait pas des caisses. Même la Mère Simone, personnage caricatural sur le papier, reste simplissime et attachante, campée par Stéphane Phavorin (oh ! un homme en madame !) et on fait à peu près le même constat pour tous les personnages, Alain, le joueur de flûte…

Le corps du ballet est très présent (voire en surnombre) mais qu’importe ils assurent. On sent la jeunesse ; ils sont un peu techniques. Mais ils restent impressionnant : placement impeccable, grâce et gestion de l’espace sont au rendez-vous.

Bref, c’est vivant, ça pétille comme des bulles de champagne rosé, on retombe en enfance, on se croirait dans le monde merveilleux de Disney : ça danse, les robes tournent, les couleurs bonbons égayent le plateau, ça parlent d’amour et de méchants gens…
Ce ballet met de bonne humeur et on a envie d’y retourner comme on dévorerait un paquet de Fraise Tagada. Adieu morosité avec « La fille mal gardée » !

Hoffalt_MOB-1024x994

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Commentaires
C
Moi aussi j'ai adoré ce ballet. Magnifique et le Palais Garnier est un lieu magique, à voir !
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